Sexy Suzy n’a pas envie de sexe

Je vous présente Suzy, une jeune québécoise de 26 ans qui habite en appartement avec son copain Charles depuis maintenant deux ans. Comme la plupart des jeunes femmes de son âge, Suzy a terminé ses études et elle s’est trouvé un travail pour gagner sa vie.

Lisa, la meilleure amie de Suzy, a aussi un travail et elle est mariée depuis trois ans. Lisa et son mari ont aussi un enfant.

Suzy et Lisa se rencontrent régulièrement pour prendre un verre de vin et jaser entre filles.

Tout récemment, les deux jeunes femmes se sont rencontrées pour discuter de leurs sujets favoris : leur avenir, leur couple, et vous l’aurez deviné : de sexe.

Suzy a avoué à Lisa qu’elle a un petit problème. Elle adore son copain Charles, mais elle n’a pas envie de lui (au lit) aussi souvent que lui aurait envie d’elle. Elle ne croit pas que c’est Charles le problème, mais plutôt elle-même.

Lisa demande à Suzy si c’est parce qu’elle ne trouve pas Charles attirant et Suzy répond : « Non, au contraire, Charles est très attirant. Et d’ailleurs, il fait bien l’amour. Je n’ai pas plus envie d’un beau garçon attirant que je pourrais croiser dans la rue. Je ne crois pas que c’est une question d’amour ou d’attirance ».

Suzy ajoute : « Je crois tout simplement que mon niveau de libido est très faible. Durant notre première année en couple, nous faisions l’amour au moins une fois par semaine, mais maintenant, nous le faisons à peine une fois par mois. J’aime beaucoup Charles, mais j’ai l’impression de passer nos moments intimes en deuxième ».

L’analyse : besoins, valeurs et croyances

Quel est le problème de Suzy?

Suzy ne sait plus quoi faire et quoi penser. Elle ne veut pas rompre sa relation avec Charles. Elle veut surtout essayer de comprendre son problème.

Bien entendu, la sexologie est un sujet très complexe. Lisa est hygiéniste dentaire, et non une sexologue. Cependant, Lisa sait très bien qu’il y a trois choses qui influencent et contrôle nos choix et décisions :

  1. Nos besoins émotionnels;
  2. Nos valeurs;
  3. Nos croyances.

Pour tenter d’aider Suzy à comprendre son problème, Lisa propose d’en discuter. Elle posera quelques questions à Suzy en rapport à ses besoins, ses valeurs et ses croyances.

Voici quelques extraits de l’entretien entre Suzy et Lisa.

1. Suzy a dit que la plupart du temps, lorsque son conjoint l’invite à la chambre à coucher, elle se sent obligée de modifier son plan (horaire) de la journée. Suzy est une personne très organisée et elle a l’habitude de planifier à l’avance ses soirées et week-ends. Exemple : Faire l’épicerie, faire le ménage, être à l’heure à son rendez-vous, appeler une amie, louer un film, etc. Avec le temps, Charles a pris l’habitude de suivre le plan de Suzy.

Besoin de Suzy : J’ai un sentiment d’accomplissement seulement lorsque j’ai terminé mes tâches. Je me sens mieux lorsque j’ai un plan. J’ai beaucoup de difficultés à modifier mon horaire et à passer un moment intime avec Charles lorsque mon plan était d’aller faire l’épicerie par exemple.

2. Ensuite, Suzy admet qu’intérieurement, elle ne sent pas bien de faire l’amour plus d’une ou deux fois par semaine. Comme si faire l’amour plusieurs fois par semaine était un péché. Les deux filles se sont entendues pour dire que Suzy a potentiellement une croyance limitative au sujet de la sexualité.

Croyance de Suzy : faire l’amour plusieurs fois par semaine, ce n’est pas bien. C’est une idée qui traine dans ma conscience depuis mon jeune âge. Est-ce que c’est ce qu’on m’a enseigné à l’école et dans mes cours de religion? Ça pourrait aussi venir d’anciennes expériences ou de l’enseignement de mes parents. Je ne suis pas certaine.

3. Suzy et Lisa poursuivent leur discussion. Suzy raconte qu’elle a un petit côté féministe. Elle n’aime pas l’idée d’être soumise à un homme.

Valeur de Suzy : Je suis une femme moderne et je ne suis pas soumise à un homme. Mon corps m’appartient et c’est moi qui prends les décisions de faire l’amour ou non.

4. Lisa sait que Suzy n’est pas une fille qui aime exposer son corps. Elle porte rarement la jupe et le chandail décolleté. Elle aime plutôt porter un jeans et un t-shirt. Lisa pose quelques questions à Suzy à ce sujet.

Valeur de Suzy : Je suis une femme intelligente qui réussit dans la vie. Je n’ai pas besoin de montrer mon corps pour réussir.

5. Comme question finale, Lisa a demandé à Suzy si elle se sentait bien dans sa peau.

Croyance de Suzy : Je ne suis pas très fier de mon corps. Je ne suis plus en forme comme je l’étais au début de notre relation. Dans le passé, Charles me disait que j’étais sexy. Maintenant, je suis moins séduisante.

Après avoir discuté pendant un peu plus d’une heure, les deux filles conclurent que Suzy a des choses sur lequel travailler pour améliorer sa situation.

Où croyez-vous que les réponses au problème de Suzy se cachent? Et voilà! Les réponses se trouvent dans ses croyances, ses valeurs et ses besoins émotionnels.

Le problème n’est pas résolu, mais en discutant et en posant des questions à Suzy, Lisa a réussi à faire ressortir plusieurs facteurs qui pourraient être reliés à son problème. Suzy doit maintenant réfléchir à cette discussion et communiquer avec son conjoint pour résoudre le problème.

Pour conclure la discussion, Lisa demande à Suzy : « Est-ce qu’un couple sans relations sexuelles courantes est forcément un échec? Est-ce que c’est la règle de faire l’amour plusieurs fois par semaine? Est-ce qu’un couple est forcément malheureux sans relations sexuelles courantes? Est-ce que tes autres amies te disent qu’ils ont des relations sexuelles très fréquentes et que tu dois faire la même chose? La sexualité est un sujet encore tabou, c’est donc normal que tu aies l’impression que tu es la seule dans cette situation “.

Suzy : « Oui, tu as raison. Je suis allé sur les forums de discussion sur la sexualité et beaucoup de jeunes femmes semblent se poser les mêmes questions que moi ».

Lisa : « Je crois que le plus important, c’est d’en discuter avec ton copain. Ensuite vous pourrez trouver des solutions ensemble ».

Vous avez vous aussi un problème dans votre vie? En fait, qui dans ce monde n’a jamais de problèmes? Lorsque vous (ou un ami) ferez face à un problème dans votre vie, tentez d’analyser votre situation en vous posant des questions claires. Pour mieux comprendre le problème, c’est important de poser des questions en rapport à vos besoins, vos croyances et vos valeurs.

Lorsque vous aurez compris le pourquoi de vos réactions et de votre raisonnement, il ne vous restera plus qu’à établir un plan d’action pour modifier vos croyances.

Ps : Dans cet article, j’ai choisi de parler de sexualité, car c’est un sujet qui intéresse les gens. Mon objectif était de vous démontrer qu’en posant des questions simples, mais précises, vous pourrez découvrir qui vous êtes vraiment. La plupart des gens ne se connaissent pas. La connaissance de soi est un aspect important du développement personnel. Lorsqu’il y a quelque chose qui vous dérange, posez-vous des questions associées à vos besoins, vos valeurs et vos croyances. Vous serez surpris de tout ce que vous pouvez apprendre sur vous.

Bonne journée!

Christian

Trouver l’équilibre dans le déséquilibre

Unbalanced - Asja

Photo: Asja   

Vous marchez paisiblement en ville lorsque soudainement, deux voitures entrent en collision devant vous. Il n’y a pas de blessés, mais après cet accident, vous vous sentez stressé et vous ne pouvez arrêter de penser à ce qui vient tout juste de se passer.   

C’est ce qui se passe tous les jours de votre vie. Vous pouvez faire tous les efforts possibles pour vous sentir équilibré et stable sur le plan émotionnel (psychologique), mais il y aura toujours quelqu’un ou quelque chose qui viendra vous déséquilibrer.   

L’équilibre, qu’est-ce que c’est?

L’équilibre, c’est le calme dans votre esprit, c’est le bien-être à l’instant même. C’est d’être bien avec vous-mêmes, bien avec votre apparence, bien avec les autres, bien avec votre destination, bien avec vos objectifs, bien dans votre vie.   

Je risque de vous décevoir avec cette prochaine affirmation; je crois que c’est impossible de se sentir parfaitement équilibré, en tout temps, pour toujours.   

Pourquoi? Car c’est impossible d’être en parfaite harmonie avec tout les gens qui vous entourent, avec toutes les situations, en tout temps.   

Nous vivons en société et peu importe ce qui se passe à l’intérieur de nous, nous ne pourrons jamais être entièrement isolé de tout ce qui se passe à l’extérieur de nous. En société, tout le monde a un certain contrôle sur vos émotions. Tout le monde est relié en quelque sorte par le super conscient (le subconscient collectif).    

Je vous propose un deuxième exemple : vous arrivez au travail un matin et vous vous sentez bien, équilibré. Pendant que vous parlez à un collègue, vous apercevez quelqu’un qui renverse son jus d’orange sur sa chemise. Votre collègue et vous éclatez de rire, ensuite vous retournez vous asseoir à votre bureau. Cinq minutes plus tard, une collègue vous apprend que sa mère est décédée. Deux heures plus tard, votre chef de projet vous apprend que vous avez une promotion.   

Dans une situation comme celle-ci, la plupart d’entre nous auraient perdu la stabilité émotionnelle. Un instant on est heureux (rire), ensuite on est triste, ensuite on est surpris.   

Qui a le contrôle de vous?   

Qui a le contrôle de votre vie?   

Vous avez le contrôle sur vos émotions et les réactions relativement à certains événements. Avez-vous le contrôle sur tout? Non. Vous êtes responsable de vos réactions par rapport aux événements, mais vous avez très peu de contrôle de ce qui se passe à l’extérieur de vous.   

Vous agissez en fonction des autres

Vous croyez que vous n’êtes unique comme personne? Vous en êtes certain? Hmmm, pas tout à fait. Vous êtes surement différent. Vous agissez en fonction de vos croyances et de vos valeurs, mais tous les gens et les objets qui vous entourent vous influencent.   

Pensez seulement à tout ce que vous avez fait dans votre vie pour plaire aux autres. Vous n’avez pas besoin de chercher loin. Pensez à votre look, vos cheveux, vos vêtements. Vous vous tenez dans les bars? Vous avez surement adopté le style vestimentaire des gens de bars. Vous êtes du type zen ou artiste, vous vous êtes donc donné l’allure zen ou artiste. Vous êtes cadre dans une grande entreprise, il y a de fortes chances que vous portez les chemises et cravates au travail.   

Vous dites que votre style vestimentaire est pour vous plaire à vous-mêmes et pour vous donner confiance en vous? Faux! Vous le faites pour les autres. Vous le faites pour vous faire accepter et c’est ce qui vous donne confiance en vous.   

Imaginez-vous être le seul habitant d’une île perdu sur l’océan. Vous n’avez personne à impressionner. Vous n’avez pas de patron, pas de conjoint, pas de style, pas de façon précise de parler, pas d’argent à gagner, pas d’objectif superficiel, pas de respect à gagner. Auriez-vous confiance en vous? Est-ce que vous vous sentiriez équilibré psychologiquement? Certainement, surtout si vous ne connaissez rien d’autre que la vie sur une île.   

Aujourd’hui, vous êtes probablement plus angoissé d’essayer de plaire à tout le monde (et je ne m’en exclus pas) que vous ne le seriez seul, sur une île perdue à essayer de survivre avec de l’eau, des fruits et du poisson.   

Soyez équilibré dans le déséquilibre

Pour se sentir équilibré, c’est important d’apprendre à vivre en déséquilibre. Chaque fois que vous sentirez que vous êtes parfaitement heureux (le parfait équilibre) pour quelques jours, il y aura toujours une situation ou un événement qui vous déstabilisera.   

Ce que j’essaie de vous dire aujourd’hui c’est : cessez de toujours chercher l’équilibre parfait. Que vous le vouliez ou non, certaines expériences de vie vous feront sortir de votre confort émotionnel. Les marchands de rêves savent très bien comment vous convaincre que c’est possible d’atteindre l’extase, tous les jours. Exemple : Si vous gagnez plus d’argent, vous serez heureux.   

Cessez de vous faire des illusions. Il n’y a pas de recettes miracles, il a seulement des ingrédients. Il y a des jours où vous irez mieux et d’autres où vous irez moins bien. L’important, c’est de trouver les occasions d’apprendre de vos mauvaises expériences.   

Suggestions

Voici quelques suggestions pour vous sentir équilibré dans le déséquilibre.   

Acceptez les problèmes. Accepter la situation est la première étape de la résolution d’un problème.   

Prenez vos responsabilités. Soyez responsable. Les gagnants sont tous des gens qui prennent leur responsabilité, même si le problème vient de l’extérieur.   

Prenez le temps de réfléchir. Posez-vous les questions suivantes « Comment est-ce que je me sens maintenant? » « Qu’est-ce que je peux faire pour me sentir mieux et résoudre le problème? »   

Travaillez sur vous. Lorsqu’il y a un problème, commencez toujours par travailler sur vous. En corrigeant le problème en vous, vous améliorez votre situation et aussi celle des autres.   

Restez ouvert aux opportunités et aux nouvelles possibilités. Chaque nouveau défi dans votre vie est peut-être l’élément déclencheur d’un nouveau chemin de vie à emprunter, d’une nouvelle attitude, d’une nouvelle expérience, d’un nouveau « vous ».   

Bonne journée   

Christian   

   

Êtes-vous prêt à atteindre de nouveaux sommets?

Mindset

Vous vous êtes déjà demandé pourquoi certaines personnes réussissent mieux que d’autres? Pourquoi certains sont riches et d’autres sont pauvres? Pourquoi certains sont en amour avec la même personne toute leur vie et d’autres vivent divorce après divorce.  Pourquoi certains on plusieurs amis et d’autres n’ont pas d’amis? Pourquoi certains atteignent leurs objectifs et d’autres on constamment des échecs?

Laissez-moi vous dire que je me suis souvent posé ces questions. Je croyais que ceux qui réussissaient le mieux dans la vie étaient les gens intelligents et chanceux, ainsi que ceux qui avaient reçu la meilleure éducation et avaient des parents exemplaires.

Est-ce que j’avais raison de penser ça? Oui et non.

C’est vrai que d’être intelligent et chanceux, ça aide, mais je dirais que les gens qui réussissent bien dans la vie on tous une façon de pensée et d’agir qui est différente des autres. En anglais, nous appelons cette façon de penser: un “mindset”. Un “mindset” des finances, un “mindset” en amour, un “mindset” de sportif, un “mindset” d’entrepreneur, un “mindset” de champion.

Un “mindset” c’est une façon de penser, une façon de voir les choses, une mentalité qui fonctionne bien dans notre univers actuel.

Un “mindset”, c’est une façon de penser qui entraîne la création d’opportunités et qui nous pousse ensuite à agir de façon productive sur ces opportunités.

Êtes-vous prêt?

Avoir une mentalité de gagnant, ça aide! Mais, êtes-vous prêt à recevoir ce que vous demandez de la vie?

L’univers donne à ceux qui sont prêt. Vous êtes prêt consciemment, mais êtes-vous prêt inconsciemment? Même si votre objectif est de devenir un prêtre ou la personne la plus gentille du monde, il existe peut-être des croyances limitatives en vous qui continueront de vous mettre des bâtons dans les roues. Peut-être qu’inconsciemment, devenir la personne la plus gentille du monde, c’est trop de responsabilité pour vous. Peut-être auriez-vous trop d’attention car tout le monde voudrait être votre ami. Peut-être votre grande générosité entraînerait les gens à profiter de vous et ça vous fait peur?

Tout ça peut sembler un peu bizarre pour quelqu’un qui n’a jamais porté attention à ces signes. Vous vous dites, pourquoi aurais-je des croyances intérieures qui limites mes passions et mes objectifs? Après tout, une passion est quelque chose à quoi je tiens vraiment non?

À mon avis, ces croyances intérieures sont des signes qui nous aideront à prendre les bonnes décisions dans la vie.

Il suffit de se poser des questions comme:

  • C’est vraiment ce que je veux faire dans la vie?
  • C’est vraiment la personne que je veux devenir?

En posant les bonnes questions, notre conscient et subconscient se mettent en marche pour nous trouver les bonnes réponses. Si nous décidons que nous voulont aller de l’avant même si nos croyances limitatives bloquent notre chemin, il faut se poser une dernière question:

  • Qu’est-ce que je dois faire pour éliminer mes peurs, mes craintes et les croyances limitatives qui m’empêchent d’atteindre mes objectifs?

Pour vous aidez à mieux comprendre, réfléchissez à certaines choses que vous auriez toujours aimé avoir dans votre vie, mais que vous n’avez jamais eu. Réfléchissez à la personne que vous auriez aimé devenir mais que vous n’êtes jamais devenu. Un docteur, un rockstar, un entrepreneur, un artiste, un professeur, un voyageur, un danceur, un pilote d’avion, un architecte… Réfléchissez à ce que vous auriez aimé essayer au moins une fois dans votre vie. Un saut en parachute, piloter sur un circuit de course, chanter pour une foule, voyager. Essayer de récupérer dans votre mémoire les croyances qui vous ont empêché de devenir cette personne.

Quelles étaient vos raisons, vos excuses?

  • Je n’ai pas le talent nécessaire
  • Je n’ai pas l’argent nécessaire
  • Je n’ai pas le temps nécessaire
  • Je n’ai pas l’éducation
  • J’ai peur d’être ridiculisé
  • J’ai peur d’avoir trop de succès
  • J’ai peur de tout perdre
  • J’ai peur de changer
  • J’ai peur de l’échec
  • J’ai peur d’être jugé

Vous n’êtes pas seul. Dernièrement, j’ai dû éliminer plusieurs mémoires de mon subconscient pour la création de ce blogue. Voici quelques-unes d’entre elles:

  • Je n’ai aucun talent en écriture
  • Je n’ai pas le temps
  • Qui suis-je pour écrire sur le développement personnel?
  • J’ai peur d’être ridiculisé
  • J’ai peur de faire des erreurs
  • J’ai peur d’être jugé

Nous avons tous des centaines de croyances limitatives enregistrées dans notre subconscient qui nous empêchent d’accomplir des choses. La plus part de ces croyances ont été enregistrées après nos mauvaises expériences de vie. Nos familles, nos amis, la musique et les films ont aussi eu une grande influence sur nos croyances.

Les gens ont tous une personnalité et une identité propre à eux. La vérité est que nous tombons tous en amour avec notre identité et nous ne voulons pas l’échanger. Les idées que nous avons de nous même peuvent facilement nous paralyser lors de prise de décisions. Vous vous êtes déjà dit les choses suivantes?

  • Je suis toujours en retard, donc je ne suis pas une personne ponctuel
  • Mes parents avaient des problèmes de santé, donc j’ai un problème de santé
  • Ma famille est pauvre, c’est pour ça que je suis pauvre

“We live in a belief driven universe”. Je n’oublierai jamais cette affirmation de Joe Vitale. Nous vivons dans un univers contrôlé par nos croyances.

Un jour, vous n’aviez pas de partenaire dans votre vie probablement car vous n’étiez pas prêt pour en prendre la responsabilité. Peut-être aviez-vous peur de perdre votre liberté?

Un jour, vous n’avez pas gagné le poste dont vous rêviez d’avoir. Vous aviez peut-être une croyance qui allait à l’encontre de votre objectif. Consciemment, vous pouviez vous imaginez dans ce poste, mais inconsciemment, vous aviez peur d’avoir à ajuster votre identité, vous ne vous sentiez pas prêt ou vous aviez peur d’accepter de nouvelles responsabilités.

Aujourd’hui, êtes-vous prêt à réussir? Êtes-vous prêt pour l’amour? Êtes-vous prêt à devenir riche? Êtes-vous prêt à vous transformer?

Laissez aller vos anciens programmes. Faites le nettoyage. Questionnez votre subconscient, peut-être vous répondra t’il qu’il y a plusieurs raisons pour lesquels vos n’avez pas encore atteint vos objectifs.

Les croyances limitatives de Simon

Nous vivons dans un univers contrôlé par nos croyances. Malheureusement, le nombre de choses que nous n’accompliront jamais dans la vie est directement proportionnel à la quantité de croyances limitatives que nous avons en nous. Une croyance limitative est une idée qui réside dans notre subconscient et qui fait surface lorsque nous devons prendre une décision ou agir sur une idée. Une croyance limitative, ou conviction, transformera nos décisions en : « je ne suis pas capable » « je ne réussirai pas » « je ne suis pas assez bon ».

Personne ne peut s’en sauver, tout le monde on en eux des centaines des croyances limitatives. La plus part du temps, derrière chacunes de nos excuses se cachent nos croyances limitatives.

Les croyances limitatives de Simon

Voici l’histoire d’un ami et ses croyances limitatives.

Simon me parlait d’une idée qu’il avait eu pour un projet sur internet. Il s’agissait de créer un site internet à saveur « réseau social » qui aurait le potentiel d’attirer beaucoup de visiteurs.

Je lui ai demandé combien d’argent devait-il investir pour se lancer dans ce projet. Simon m’a dit qu’il pourrait construire le site internet lui-même et que la seule ressource dont il a vraiment besoin, c’est le temps. Il travaille à temps plein et a une famille, il est donc assez limité dans le temps.

Simon m’expliquait que ça serait un projet de grande envergure et difficile à réaliser. Je lui ai demandé si son but était de générer des profits, et si oui, comment allait-il le faire?

Il m’expliquait que le but était tout d’abord de travailler sur un projet qui le passionne. Son deuxième objectif serait de générer des profits. Ces profits seraient pour lui une source de revenu passif. Il pourrait donc utiliser ces profits pour faire des voyages en famille, prendre plus de congés et même faire des investissements. Toutes des choses qui ne pourrait se permettre avec seulement son salaire.

Simon m’a expliqué son plan pour réaliser des profits. Je trouvais ses idées très bonnes.

Je lui répond « Pas mal, pas mal! Je crois que c’est une excellente idée! Le projet semble très intéressant.»

Je pouvais voir que Simon avait les yeux pétillants, comme s’il se voyait 2 ans plus tard avec un projet terminé et des profits qui gonflent ses poches.

Au même moment, je me demandais pourquoi Simon n’avait-il encore rien fait pour débuter le projet. Il y a 4 mois, il m’avait parlé d’un projet semblable qu’il avait en tête.

Alors je lui ai demandé : « Est-ce la même idée dont tu m’avais parlé il y a 4 mois? »

Il me dit : « Oui! C’est bien celle là. »

Je lui ai donc posé cette question : « Pourquoi n’as-tu encore rien fait ? »

Je crois que c’est à se moment que Simon est sortit des nuages et a fait face à face avec la réalité. J’ai vu le visage de Simon changer.

Il m’a donné plusieurs raisons et elles étaient toutes valables. Mais elles avaient toutes quelque chose en commun.

Des excuses. Chaque raison était une excuse.

Les convictions

Je lui ai expliqué que nous avons toujours deux petites voix intérieures qui nous parlent lorsqu’on doit prendre des décisions. Il y a celle qui dit: “Wow, penses à tout ce que ça pourrait t’apporter. Imagine le sentiment de satisfaction que tu aurais de réaliser un projet aussi passionnant.” Et il y a l’autre voix qui dit: “Bin non voyons, imagine tout le travail que tu vas devoir faire pour accomplir tout ça. Oublie ça, tu perds ton temps. Ce n’est pas pour toi.”.

C’était évident, chaque fois qu’il décidait de démarrer son projet, Simon revenait inconsciemment aux mêmes conclusions depuis 4 mois. Ses convictions limitatives l’empêchaient de commencer.

Nous avons discuté un peu et nous avons établit une liste des croyances limitatives de Simon. Voici le programme qui se répètait dans la tête de Simon:

  • Voyons Simon, tu le sais bien que tu n’as pas les ressources et le temps pour faire ce projet.
  • Et si ça ne fonctionne pas? Tu vas avoir perdu tout ce temps pour rien?
  • Simon, imagine si ça fonctionnait. Imagine le succès que ça pourrait t’apporter. Mais est-ce vraiment ça que tu veux? Laisser ta famille derrière pour faire des voyages d’affaires et dîner avec tes amis entrepreneurs. Voyons, arrête de te faire des illusions, tu ne peux pas faire ça. C’est impossible.
  • Simon, réfléchit un peu. Tu n’es pas fait pour ce genre de chose. Laisse ça aux vrais entrepreneurs.
  • Tu as déjà un bon emploi payant, pourquoi voudrais-tu travailler durant tes temps libres? Les temps libres sont faits pour se reposer et se divertir non?

Simon n’avait jamais réalisé que ses idées se répètaient sans cesse dans sa tête. Il réalise que le projet n’est pas vraiment ce qui lui fait peur, mais plutôt les résultats, les conséquences. La priorité de Simon est la famille. Il a peur d’empiéter sur le temps familiale avec ses projets. Il a peur du changement et de se faire juger de ses pairs. Il ne veut pas perdre son précieux temps.

Je lui ai expliqué qu’il n’a pas besoin d’avoir peur de changer. Changer pour le mieux c’est de grandir et de devenir le meilleur de nous même. Nous n’avons pas besoin de transformer toute notre vie. Tout ce passe à l’intérieur, et de plus, ça a un effet positif sur tous les gens qui nous entourent.

Pour de ce qui est du temps, je lui ai dit que c’est en travaillant qu’il va s’ajuster et trouver du temps libre pour ses projets. Ce n’est pas facile, mais qui a dit que les beaux projets étaient faciles à gérer? Le plus difficile, c’est de commencer.

J’ai dit à Simon : « Imagine si tu ne fais jamais rien. Ton projet restera un rêve pour toujours. Une simple inspiration perdue dans ta mémoire. »

Finalement, je lui ai dit: “N’ai surtout pas peur de l’échec. N’ai pas peur de perdre ton temps, chaque expérience vaut quelque chose. Après chaque échec, on se relève et on continue.”

Thomas Watson était président de la compagnie IBM, et son meilleur conseil pour les entrepreneurs était: “Si tu veux atteindre le succès plus rapidement, c’est simple: double le rythme de tes échecs. Si tu crois que l’échec est l’ennemi du succès, tu te trompes.”

Je pouvais comprendre comment Simon se sentait car comme tout le monde, j’avais moi aussi eu à me librérer de mes croyances limitatives pour atteindre certains objectifs. C’est probablement quelque chose que nous allons devoir faire toute notre vie si on veut avancer. Ces croyances limitatives peuvent venir de notre éducation, de films et même de nos amis. Elles sont toujours là, jusqu’à ce qu’on les découvre et les élimine.