Éducation et le succès suite au décrochage scolaire

Qu’est-ce qu’ont en commun Henry Ford, Bill Gates, Steve Jobs et Walt Disney? Ils ont tous abandonné l’école dans le but d’avoir plus de temps pour réaliser leurs rêves. Aujourd’hui, ces chefs de file sont des légendes qui ont réussi à bâtir des entreprises très prospères.

Je viens tout juste de terminer la lecture d’un article très intéressant sur l’histoire de décrocheurs scolaires qui ont réussi leur carrière de façon exceptionnelle.

Cet article est paru dans le magazine Jobboom de mars 2009. Je vous recommande fortement de le lire si le sujet vous intéresse.

Du succès sans les études

Voici quelques extraits de l’excellent article de Marie-Hélène Proulx, rédactrice chez Jobboom.

François Delaney est convaincu que le système scolaire, en particulier le cégep et l’université, enferme les gens dans un silo. «Très tôt, il nous oblige à faire un choix de spécialité qui, une fois sur le marché du travail, nous mènera à exécuter des tâches précises, et rien d’autre. Mais moi, je voulais être libre d’aller dans toutes les directions.»

«C’est à ce moment que j’ai décidé de devenir écrivain», raconte ce gaillard de 62 ans rencontré à Hudson, où il habite depuis 17 ans. «J’ai inscrit cette résolution dans une bible trouvée dans une chambre de motel, convaincu que rien ni personne ne me détournerait de ce projet. Même si je n’avais pas de talent et que je faisais plein de fautes!»

«Ces expériences extraordinaires m’ont appris tout ce que l’école n’enseigne pas : comment manier le pouvoir et l’influence, par exemple, et comment pensent, réfléchissent et agissent les grandes organisations.»

«Les drop-outs qui réussissent sont des gens d’exception. Mais pour la moyenne des ours, la voie scolaire demeure le passeport pour la réussite. Toutes les études démontrent qu’une scolarité élevée mène généralement à un meilleur salaire et à moins de chômage.»

Alors?! Vous l’avez lu? Vous en êtes inspirés?

Bien sûr, dans cet article, on nous présente des décrocheurs qui ont eu du succès, mais ce qui est intéressant, c’est que ces derniers ont décroché de l’école pour poursuivre leur passion, réaliser leurs rêves. Ce qui est fascinant, c’est que pour certains d’entre eux, leur succès instantané a pris plus de 20 ans à se concrétiser, et malgré tout, ils ont continué à faire ce qu’ils aimaient faire, même s’ils avaient les poches vides.

Est-ce que tous les décrocheurs peuvent vivre le succès? J’en doute. Beaucoup de décrocheurs abandonnent l’école, car ils n’ont tout simplement pas envie de faire les efforts nécessaires pour réussir.

Est-ce important d’aller à l’école?

Personnellement, je crois que la scolarisation est très importante. Le système scolaire n’est certainement pas parfait, mais qui l’est? La perfection n’existe pas.

Pour ma part, j’aimerais que mes enfants poursuivent au minimum, leurs études collégiales. Plus jeunes, ils développeront les bonnes techniques pour écrire, lire, résoudre des équations, et plus tard, ils apprendront à se responsabiliser, suivre un horaire, travailler et faire des efforts pour accomplir des projets.

Y a t’il seulement les écoles pour éduquer les gens? Bien sûr que non.

Évidemment, les expériences de la vie ont plusieurs choses à nous apprendre. Il y a aussi les coachs, les ateliers, les conférences, les livres et toutes les autres sources d’information qui peuvent transformer un apprenti motivé en expert.

Il est faux de croire que l’école est la meilleure éducation qu’un enfant peut recevoir. L’enfant commence à apprendre dès sa naissance. Ensuite, vers la fin de ses études, le jeune adulte entamera une nouvelle forme d’éducation. C’est à ce moment qu’il apprendra toutes les choses qu’on ne lui a pas enseigné à l’école, comme : le développement personnel, les finances, élever un enfant, etc..

Je ne suis pas diplômé, donc je ne suis pas…

Il y a quelques années, je me souviens qu’un confrère photographe ait dit : « Je ne pourrai jamais me donner le titre de photographe professionnel, car je n’ai pas étudié dans le domaine de la photographie » . Je ne pouvais pas croire qu’un photographe d’expérience ose se priver d’un titre, car il n’avait pas de diplôme en photographie. Wow! À mon avis, s’il y a bien un domaine où l’école est moins importante, c’est bien le domaine des arts visuels et de la conception. Pour ces domaines, tout (ou presque) peut être appris à partir de livres et d’exercices.

Après un an comme photographe amateur, je réussissais très bien, mais je voulais m’améliorer. J’hésitais à suivre un cours en photographie. D’abord, je connaissais bien mon appareil et j’avais un peu de difficulté à m’imaginer un enseignant me forcer à cadrer mes sujets d’une façon précise. Bon, en photographie, il y a les techniques de base, mais c’est après tout un art. Certains photographes réussissent en photographiant des oiseaux, d’autres réussissent en photographiant des vers de terre. Une même photo pourrait être mauvaise pour une campagne publicitaire, mais excellente pour une exposition d’art photographique. L’art, c’est subjectif.

Une formation m’aurait peut-être appris à manipuler ma caméra, imprimer des photos et utiliser les logiciels de retouches, mais je n’aurais certainement pas amélioré mes aptitudes photographiques en étant assis sur un banc d’école.

Pour apprendre la technique, il y a les livres, alors j’ai lu et j’ai lu et j’ai lu… des livres, des blogues, des magazines. Suis-je devenu meilleur photographe? Non, mais j’étais inspiré. Donc pour devenir meilleur, j’ai pratiqué et pratiqué et pratiqué…

À l’école, on ne nous enseigne pas comment aimer, gérer ses émotions, organiser sa vie, gérer son portefeuille, élever des enfants, se trouver une passion et se faire des amis. C’est à l’école de la vie où vous aurez l’opportunité d’apprendre toutes ces matières.

Et vous, que pensez-vous de l’école?

Vous avez déjà pensé à décrocher pour avoir plus de temps pour vous, vos projets et vos passions?

Bonne journée!

Christian

Sexy Suzy n’a pas envie de sexe

Je vous présente Suzy, une jeune québécoise de 26 ans qui habite en appartement avec son copain Charles depuis maintenant deux ans. Comme la plupart des jeunes femmes de son âge, Suzy a terminé ses études et elle s’est trouvé un travail pour gagner sa vie.

Lisa, la meilleure amie de Suzy, a aussi un travail et elle est mariée depuis trois ans. Lisa et son mari ont aussi un enfant.

Suzy et Lisa se rencontrent régulièrement pour prendre un verre de vin et jaser entre filles.

Tout récemment, les deux jeunes femmes se sont rencontrées pour discuter de leurs sujets favoris : leur avenir, leur couple, et vous l’aurez deviné : de sexe.

Suzy a avoué à Lisa qu’elle a un petit problème. Elle adore son copain Charles, mais elle n’a pas envie de lui (au lit) aussi souvent que lui aurait envie d’elle. Elle ne croit pas que c’est Charles le problème, mais plutôt elle-même.

Lisa demande à Suzy si c’est parce qu’elle ne trouve pas Charles attirant et Suzy répond : « Non, au contraire, Charles est très attirant. Et d’ailleurs, il fait bien l’amour. Je n’ai pas plus envie d’un beau garçon attirant que je pourrais croiser dans la rue. Je ne crois pas que c’est une question d’amour ou d’attirance ».

Suzy ajoute : « Je crois tout simplement que mon niveau de libido est très faible. Durant notre première année en couple, nous faisions l’amour au moins une fois par semaine, mais maintenant, nous le faisons à peine une fois par mois. J’aime beaucoup Charles, mais j’ai l’impression de passer nos moments intimes en deuxième ».

L’analyse : besoins, valeurs et croyances

Quel est le problème de Suzy?

Suzy ne sait plus quoi faire et quoi penser. Elle ne veut pas rompre sa relation avec Charles. Elle veut surtout essayer de comprendre son problème.

Bien entendu, la sexologie est un sujet très complexe. Lisa est hygiéniste dentaire, et non une sexologue. Cependant, Lisa sait très bien qu’il y a trois choses qui influencent et contrôle nos choix et décisions :

  1. Nos besoins émotionnels;
  2. Nos valeurs;
  3. Nos croyances.

Pour tenter d’aider Suzy à comprendre son problème, Lisa propose d’en discuter. Elle posera quelques questions à Suzy en rapport à ses besoins, ses valeurs et ses croyances.

Voici quelques extraits de l’entretien entre Suzy et Lisa.

1. Suzy a dit que la plupart du temps, lorsque son conjoint l’invite à la chambre à coucher, elle se sent obligée de modifier son plan (horaire) de la journée. Suzy est une personne très organisée et elle a l’habitude de planifier à l’avance ses soirées et week-ends. Exemple : Faire l’épicerie, faire le ménage, être à l’heure à son rendez-vous, appeler une amie, louer un film, etc. Avec le temps, Charles a pris l’habitude de suivre le plan de Suzy.

Besoin de Suzy : J’ai un sentiment d’accomplissement seulement lorsque j’ai terminé mes tâches. Je me sens mieux lorsque j’ai un plan. J’ai beaucoup de difficultés à modifier mon horaire et à passer un moment intime avec Charles lorsque mon plan était d’aller faire l’épicerie par exemple.

2. Ensuite, Suzy admet qu’intérieurement, elle ne sent pas bien de faire l’amour plus d’une ou deux fois par semaine. Comme si faire l’amour plusieurs fois par semaine était un péché. Les deux filles se sont entendues pour dire que Suzy a potentiellement une croyance limitative au sujet de la sexualité.

Croyance de Suzy : faire l’amour plusieurs fois par semaine, ce n’est pas bien. C’est une idée qui traine dans ma conscience depuis mon jeune âge. Est-ce que c’est ce qu’on m’a enseigné à l’école et dans mes cours de religion? Ça pourrait aussi venir d’anciennes expériences ou de l’enseignement de mes parents. Je ne suis pas certaine.

3. Suzy et Lisa poursuivent leur discussion. Suzy raconte qu’elle a un petit côté féministe. Elle n’aime pas l’idée d’être soumise à un homme.

Valeur de Suzy : Je suis une femme moderne et je ne suis pas soumise à un homme. Mon corps m’appartient et c’est moi qui prends les décisions de faire l’amour ou non.

4. Lisa sait que Suzy n’est pas une fille qui aime exposer son corps. Elle porte rarement la jupe et le chandail décolleté. Elle aime plutôt porter un jeans et un t-shirt. Lisa pose quelques questions à Suzy à ce sujet.

Valeur de Suzy : Je suis une femme intelligente qui réussit dans la vie. Je n’ai pas besoin de montrer mon corps pour réussir.

5. Comme question finale, Lisa a demandé à Suzy si elle se sentait bien dans sa peau.

Croyance de Suzy : Je ne suis pas très fier de mon corps. Je ne suis plus en forme comme je l’étais au début de notre relation. Dans le passé, Charles me disait que j’étais sexy. Maintenant, je suis moins séduisante.

Après avoir discuté pendant un peu plus d’une heure, les deux filles conclurent que Suzy a des choses sur lequel travailler pour améliorer sa situation.

Où croyez-vous que les réponses au problème de Suzy se cachent? Et voilà! Les réponses se trouvent dans ses croyances, ses valeurs et ses besoins émotionnels.

Le problème n’est pas résolu, mais en discutant et en posant des questions à Suzy, Lisa a réussi à faire ressortir plusieurs facteurs qui pourraient être reliés à son problème. Suzy doit maintenant réfléchir à cette discussion et communiquer avec son conjoint pour résoudre le problème.

Pour conclure la discussion, Lisa demande à Suzy : « Est-ce qu’un couple sans relations sexuelles courantes est forcément un échec? Est-ce que c’est la règle de faire l’amour plusieurs fois par semaine? Est-ce qu’un couple est forcément malheureux sans relations sexuelles courantes? Est-ce que tes autres amies te disent qu’ils ont des relations sexuelles très fréquentes et que tu dois faire la même chose? La sexualité est un sujet encore tabou, c’est donc normal que tu aies l’impression que tu es la seule dans cette situation “.

Suzy : « Oui, tu as raison. Je suis allé sur les forums de discussion sur la sexualité et beaucoup de jeunes femmes semblent se poser les mêmes questions que moi ».

Lisa : « Je crois que le plus important, c’est d’en discuter avec ton copain. Ensuite vous pourrez trouver des solutions ensemble ».

Vous avez vous aussi un problème dans votre vie? En fait, qui dans ce monde n’a jamais de problèmes? Lorsque vous (ou un ami) ferez face à un problème dans votre vie, tentez d’analyser votre situation en vous posant des questions claires. Pour mieux comprendre le problème, c’est important de poser des questions en rapport à vos besoins, vos croyances et vos valeurs.

Lorsque vous aurez compris le pourquoi de vos réactions et de votre raisonnement, il ne vous restera plus qu’à établir un plan d’action pour modifier vos croyances.

Ps : Dans cet article, j’ai choisi de parler de sexualité, car c’est un sujet qui intéresse les gens. Mon objectif était de vous démontrer qu’en posant des questions simples, mais précises, vous pourrez découvrir qui vous êtes vraiment. La plupart des gens ne se connaissent pas. La connaissance de soi est un aspect important du développement personnel. Lorsqu’il y a quelque chose qui vous dérange, posez-vous des questions associées à vos besoins, vos valeurs et vos croyances. Vous serez surpris de tout ce que vous pouvez apprendre sur vous.

Bonne journée!

Christian